par Le Bourdon des champs, est sans doute le plus connu de tous les bourdons. Actif dès le début du printemps, c'est aussi lui qui travaille le plus tard dans la saison. Un petit roux, courageux, comme tous les bourdons !
Qui est le Bourdon des champs ?
Le Bourdon des champs dont le nom scientifique est Bombus pascuorum est un insecte hyménoptère de la famille des Apidés (Apidae). Il fait partie de la grande famille des abeilles domestiques et des bourdons comme le Bourdon terrestre ou le Bourdon des pierres
Le bourdon des champs (Bombus pascuorum) est principalement présent en Europe (Italie, Espagne, Allemagne, Scandinavie etc). Il est également présent dans certaines régions d'Asie occidentale, comme la Turquie.
Comment le reconnaître ?
Le Bourdon des champs est assez facile à reconnaître grâce ses poils roux au dessus de sa tête et au niveau de son arrière train.
Son abdomen est dans les tons bruns, beige avec des poils plus foncés qui forment comme des rayures.
Sa taille : la Reine mesure de15 à 18 mm / le mâle entre 12 à 14 mm / Les ouvrières entre 9 et 15mm
Durée de vie du Bourdon des champs : la durée de vie d'un Bourdon des prés varie en fonction de son rôle dans la colonie. Les reines, qui sont les fondatrices de nouvelles colonies, peuvent vivre jusqu'à un an. Les ouvrières, qui sont stériles et travaillent pour le bien de la colonie, ont une durée de vie plus courte, allant de quelques semaines à quelques mois. Les mâles, également appelés faux-bourdons, ont également une durée de vie relativement courte.
Est ce que le Bourdon des champs pique ?
Oui le Bourdon des champs peut piquer, mais il faut vraiment aller l'embêter, ou lui marcher dessus. Ce n'est vraiment pas un agressif, et il ne recherche ni le contact, ni le combat. Il est trop occupé pour se battre !
Et en plus reste à savoir qui vous aller croiser ! Si c'est une femelle, elle est tout à fait capable de vous piquer. Mais si c'est un mâle, il ne vous piquera pas, car il n'a pas de dard !
Contrairement aux abeilles la femelle Bourdon des champs peut même piquer plusieurs fois car elle ne va pas perdre son dard au moment de la piqûre. Elle pourra donc recommencer une nouvelle fois.
Mais comme pour tout les insectes, il est préférable de les observer sans les attraper. Aucun risque pour vous, mais vu sa petite taille, vous risquez de le blesser !
Où et comment vit le Bourdon des champs ?
Le Bourdon des champs se trouve généralement dans les prairies, les prés, les pâturages, les jardins, les parcs, les lisières de forêts et d'autres zones similaires.
Les bourdons des champs d'adaptent à une grande diversité d'environnements et sont capables de s'installer dans des habitats urbains et ruraux.
Que mange le Bourdon des prés ?
Le Bourdon des champs se nourrit de pollen et de nectar. Le nectar est une substance sucrée produite par les fleurs pour attirer les pollinisateurs. Il est très nourrissant pour les insectes.
Les bourdons utilisent leur longue langue, appelée proboscis, pour collecter le nectar des fleurs.
Le pollen, quant à lui, est une source importante de protéines pour les bourdons.
Ils collectent le pollen en le rassemblant sur leurs pattes arrières, où il adhère à des structures spéciales appelées corbeilles à pollen.
Le pollen est ensuite transporté jusqu'au nid, où il est utilisé pour nourrir les larves en croissance.
Les larves du Bourdon des champs se nourrissent exclusivement de pollen.
Comment se reproduit le Bourdon des prés ?
Fondation de la colonie : Au printemps, une reine déjà fécondée émerge de son hibernation. Elle recherche un endroit pour établir son nid, généralement dans un sol creux ou un autre abri souterrain. La reine construit des cellules de cire pour y pondre ses premiers œufs. Elle collecte également du pollen et du nectar pour se nourrir et nourrir les premières larves.
Développement des ouvrières : Les œufs pondus par la reine éclosent et donnent naissance à des larves. La reine nourrit les larves avec du pollen et du nectar qu'elle a collectés. Les larves se développent en ouvrières stériles qui s'occupent des tâches du nid, notamment la collecte de nourriture, la construction de cellules et la protection de la colonie. Pendant cette période, la reine se consacre à la ponte d'œufs et à la croissance de la colonie.
Production des mâles et des nouvelles reines : À un certain stade du développement de la colonie, la reine commence à pondre des œufs qui donneront naissance à des mâles et à de nouvelles reines.
Ces œufs seront fécondés par des mâles provenant d'autres colonies. Les mâles et les nouvelles reines quitteront ensuite la colonie pour s'accoupler et fonder de nouvelles colonies.
Accouplement et dispersion : Les mâles et les nouvelles reines s'envolent du nid pour trouver des partenaires d'accouplement. Les mâles meurent peu de temps après l'accouplement, tandis que les nouvelles reines cherchent un endroit pour passer l'hiver, généralement dans des abris souterrains ou dans des fissures protégées.
Cycle annuel : Les nouvelles reines qui ont réussi à s'accoupler et à se préparer pour l'hiver entrent en période d'hibernation, tandis que les colonies d'ouvrières et la reine de la colonie d'origine déclinent et meurent. Le cycle de reproduction recommence avec les nouvelles reines qui sortent de l'hibernation au printemps suivant pour fonder leurs propres colonies.
Le développement des larves
Lorsque les ouvrières bourdons collectent du pollen des fleurs, elles le transportent ensuite jusqu'au nid où il est stocké et utilisé pour nourrir les larves.
Le pollen est riche en protéines et autres nutriments essentiels, ce qui en fait une source de nourriture idéale pour la croissance des larves.
Les ouvrières régurgitent une substance liquide appelée "pain d'abeille" ou "bouillie de pollen" qu'elles fabriquent en mélangeant le pollen avec de la salive et d'autres sécrétions glandulaires. Ce mélange est ensuite donné aux larves dans les cellules du nid, où elles se nourrissent activement.
Les larves de bourdons se développent rapidement grâce à cette alimentation riche en pollen.
Elles passent par plusieurs stades de développement, augmentant de taille jusqu'à atteindre leur taille maximale avant de se transformer en nymphes et finalement en adultes.
Une fois qu'elles atteignent le stade d'adulte, les bourdons ne se nourrissent plus de pollen et passent à un régime alimentaire basé principalement sur le nectar.
Les prédateurs du le Bourdon des prés
Les Oiseaux : Certains oiseaux insectivores, tels que les étourneaux, les pies, les hirondelles et les martinets, peuvent chasser les bourdons en vol ou attraper ceux qui se trouvent à proximité des nids.
Les araignées : les araignées peuvent attraper les bourdons qui se retrouvent pris dans leurs toiles. Certaines espèces d'araignées chassent aussi directement les bourdons qui se posent sur les fleurs.
Guêpes parasitoïdes : Certaines espèces de guêpes parasitoïdes, telles que les guêpes du genre Psithyrus, sont des parasites sociaux des bourdons. Elles pénètrent dans les nids de bourdons, tuent ou éliminent la reine, puis pondent leurs propres œufs pour que leurs larves se nourrissent du pollen et des larves de bourdons.
Rongeurs : Certains petits mammifères, comme les souris, peuvent attaquer les nids de bourdons pour se nourrir des larves ou des réserves de pollen.
Prédateurs terrestres : Certains prédateurs terrestres, tels que les lézards, les grenouilles, les insectes prédateurs et les arthropodes, peuvent également s'attaquer aux bourdons.
Un insecte utile à la biodiversité
Comme beaucoup d'insectes le Bourdon des champs est utile à l'équilibre des jardins, et à la pollinisation. Lorsqu'il passe de fleur en fleur pour se nourrir de nectar il emporte sur les poils de son corps des grains de pollen. Il déposera ces grains sur la fleur qu'il visitera ensuite, et participera ainsi, sans même le savoir, à la pollinisation des fleurs.
Tous les insectes sont sensibles aux produits chimiques qui sont encore (malheureusement) pulvérisés dans les jardins pour lutter contre certains insectes considérés comme nuisibles.
Ces produits détruisent tous les insectes y compris ceux qui sont essentiels au bon équilibre d'un jardin. Ces produits pulvérisés restent aussi présents sur les légumes (que nous mangerons) et finirons dans le sol qu'ils pollueront.
Si vous devez traiter votre jardin, optez toujours pour une lutte avec des produits ou des techniques naturelles. Il en existe un très grand nombre. Comme les larves de Coccinelles pour lutter contre les pucerons. Les produits chimiques et pesticides sont responsables de la disparition d'une grande partie des insectes, oiseaux et mammifères qu'ils empoisonnent régulièrement. Ils empoissonnent aussi les aliments que nous mangeons. Ils sont donc à bannir de nos potagers, vergers et jardins.
