Le retour du Castor en Ile de France
Le Castor est de retour en Ile de France ! Bonne nouvelle pour les fans de rongeurs multitâches. Après avoir été chassé , ce bâtisseur de génie revient doucement occuper nos rivières.
Et c'est une sacrée bonne nouvelle ! Si, si...
Mais qui est-il vraiment ? Pourquoi coupe t-il des arbres comme un fanatique de bricolage ? Et surtout, qu’apporte t-il à nos écosystèmes ? Préparez-vous, ça va ronger dur !
Fiche d’identité : le castor sous toutes ses dents
Nom : Castor fiber (ou castor européen, pour faire simple).
Surnom : l’architecte des rivières.
Poids : Jusqu’à 30 kg – soit l’équivalent de deux gros chats... mais beaucoup moins feignants.
Taille : 1,20 m de longueur, queue plate comprise (attention, il ne prend pas la grosse tête, c’est juste sa morphologie).
Dents : orange fluo, incassables, et toujours en croissance. Une vraie scie circulaire naturelle.
Particularité : une vie familiale irréprochable (monogame, éleveur attentif, bricoleur à plein temps).

Pourquoi avait-il disparu ?
Le castor n’est pas parti en vacances, mais été violement (et cruellement aussi) poussé vers la sortie par les humains :
- La chasse intensive : entre sa fourrure imperméable et son castoréum (une sécrétion qui sent le vanillé et qu’on utilisait pour parfumer les nobles), il était une mine d’or pour les chasseurs.
- La destruction de son habitat : assèchement des marais, bétonisation des rivières… Bref, tout ce qu’il déteste.
- Les préjugés : on l’accusait de « bousiller les forêts » en rongeant les arbres. Mais en réalité, il taille pour construire et favoriser d’autres espèces.
Au début du XXe siècle, il ne restait qu’une poignée de castors, réfugiés sur le Rhône. Ils auraient pu finir en légende, mais leur retour est une vraie success-story.
Où vit-il aujourd’hui ?
Le castor a pris son temps, mais il recolonise peu à peu la France :
- Le Rhône : c’est son QG historique.
- La Loire :il adore les rivières lentes et boisées, parfaites pour son art du barrage.
- L’Est de la France : de l’Alsace à la Lorraine, monsieur refait ses quartiers.
- L’Île-de-France : depuis les années 2010, il s’installe dans la Seine et ses affluents (l’Epte, l’Essonne, et même des ruisseaux plus discrets).
En tout, on compte aujourd’hui 25 000 à 30 000 castors en France. Une belle remontée quand on sait qu’ils étaient moins de 100 en 1900 !
Une journée dans la vie d’un castor
6h du soir : on s'étire et on sort
Contrairement à nous, le castor est du soir. Quand vous commencez à poser vos pantoufles, lui attaque son chantier.
Objectif de la nuit : travailler en famille
Le castor est un chef d’équipe familial. Avec son ou sa partenaire et ses jeunes, il entretient son barrage et sa tanière. Les travaux incluent :
- Abattage d’arbres : grâce à ses incisives ultra-résistantes, il peut couper un tronc de 20 cm en une nuit. Non, ce n’est pas pour faire des meubles, mais pour construire des digues ou des terriers.
- Réparation du barrage : un boulot méticuleux, avec des branches, de la boue et des cailloux. Son but ? Créer un bassin d’eau stable pour protéger sa tanière contre les prédateurs.

Minuit : pause repas
Menu typique : feuilles, écorces, plantes aquatiques et parfois des racines. Contrairement à ce qu’on croit, il ne mange pas de bois. Ça ne croustille pas assez.
3h du matin : baignade nocturne
Grâce à ses pattes palmées, son corps fuselé et sa queue plate, le castor est un excellent nageur. Il peut rester sous l’eau jusqu’à 15 minutes. Le Léon Marchand des rongeurs !
5h du matin : fin de service
Retour au nid pour une bonne sieste en famille. Et quelle maison ! Leur terrier a plusieurs chambres, une entrée sous l’eau et une ventilation naturelle. Une vraie villa sur pilotis.
Pourquoi coupe t-il des arbres ?
Non, le castor ne cherche pas à devenir le prochain Jean-Michel Charpente. Ses motivations sont simples :
- Se nourrir : les jeunes branches et l’écorce font partie de son régime alimentaire.
- Construire : les troncs servent à bâtir des barrages ou renforcer les berges.
- Entretenir ses dents : ses incisives poussent toute sa vie. Grignoter du bois, c’est sa version du rendez-vous chez le dentiste.
Pas d’inquiétude : contrairement à une tronçonneuse humaine, le castor coupe de manière sélective. Il préfère les arbres jeunes et tendres, ce qui permet à la forêt de se régénérer. Pas le genre à effectuer une coupe rase sur des chênes de 100 ans (ça ce sont les humains qui le font ! )
Le retour triomphal du castor en Île-de-France
Depuis quelques années, on observe des castors dans les rivières franciliennes. Ce retour est bon signe :
- L’amélioration des écosystèmes : le castor ne s’installe que dans des zones où l’eau est suffisamment propre et où la végétation est abondante.
- Un indicateur de biodiversité : sa présence favorise les amphibiens, les poissons et les oiseaux qui trouvent refuge dans les zones humides qu’il crée.
En Île-de-France, vous pouvez espérer croiser ses traces dans les boucles de la Seine, sur des affluents comme l’Essonne ou l’Epte, ou dans certaines zones protégées.
Un retour à petits pas
Après plus d'un siècle d'absence, le Castor d'Europe est donc de retour ! Les premiers indices de sa présence ont été observés dans le département de l'Essonne. Quelques « trognes » retrouvées, ces troncs rongés par le Castor. Quelques crottes aussi. De petites traces, laissées ici et là, comme un jeu de piste.
Le plus gros rongeur d'Europe est de retour ! HE'S BACK !

Les premières traces ont été découvertes en mai 2016 sur les communes de Buno-Bonnevaux, Fontenay le Vicomte et Buthiers en Seine-et-Marne. Des associations ont alors été mises en alerte afin de scruter les éventuelles traces du rongeur.
De nombreuses traces ont été retrouvées, sur les berges de la rivière Essonne : troncs coupés ou écorcés. Autant d'indices qui laissent supposer que le Castor européen est bien de retour en Ile de France.
Le Castor s'est déjà réinstallé dans le Loiret à Orléans, et en Indre et Loire, à Tours.
Espérons qu’avec un peu de bienveillance et de compréhension, le Castor redevienne bientôt un habitant commun de nos rivières.
Le castor est il nuisible ?
Le castor traîne une sacrée réputation : destructeur, bûcheron fou… Bref, pour certains, il serait le méchant parfait des cours d’eau. Mais est-ce vraiment justifié ? Spoiler : pas toujours.
Accusé numéro un : les inondations
"À cause de ses barrages, la rivière a débordé ! Il faut l’éliminer !" Voilà ce qu’on entend souvent quand les eaux montent un peu trop. Certes, les barrages des castors peuvent, dans certaines situations, poser problème. Mais à bien y regarder, ces accusations sont souvent très exagérées.
Des études menées en Angleterre et aux États-Unis montrent que la réalité est plus nuancée : À certains endroits, les barrages des castors ralentissent les crues et empêchent les inondations. En retenant l’eau en amont, ils jouent même un rôle protecteur.
La bonne nouvelle ? Il existe des solutions pour limiter les conflits. Plutôt que de crier "tuons les", mieux vaut aménager les berges ou ajuster les barrages. Parce que oui, cohabiter avec un castor, c’est possible.
C’est vrai, le castor coupe des arbres, taille les berges, et, soyons honnêtes, il a un sacré coup de dents. Mais ce n’est pas de la destruction gratuite ! Il taille pour construire, se nourrir et entretenir son territoire. Longtemps mal compris, il a été vu comme un vandale forestier. Aujourd’hui, on sait que ses actions ont une utilité bien plus grande que les dégâts qu’on lui reproche.
Le castor ingénieur des écosystèmes
Le castor, loin d’être un simple destructeur, est en réalité un architecte hors pair. Ce qui ressemble à un désordre pour les humains est, pour lui, une œuvre d’art écologique.

Créateur de zones humides
Ses barrages, en retenant l’eau, forment de petites zones humides. Ces lieux sont essentiels pour des dizaines d’espèces :
- Les insectes y trouvent un habitat idéal.
- Les amphibiens (grenouilles, crapauds) viennent s’y reproduire.
- Les oiseaux et mammifères y trouvent refuge et nourriture.
Ces écosystèmes, riches et variés, n’existeraient pas sans l’activité incessante du castor.
Un bienfaiteur pour les forêts et les rivières
En coupant branches et arbres, le castor défriche et crée de nouveaux espaces où la végétation peut se régénérer. Ses actions permettent aussi à d’autres animaux de s’installer dans des habitats rénovés. En clair, il fait le travail qu’on devrait parfois lui envier : il remet de l’ordre dans la nature.
Un héros face aux incendies
Aux États-Unis, des études ont révélé que les zones où vivent les castors résistent mieux aux incendies. Grâce à leurs barrages, ces endroits conservent des réserves d’eau qui deviennent des refuges pour les animaux en fuite. Encore une bonne raison de leur dire merci.
Depuis 1909, le Castor est un animal totalement protégé en France.
Qui veut la peau du castor ?
Ah, le castor… ce pauvre bougre n’a pas eu la vie facile. Pendant des siècles, il a été pourchassé comme une star mal-aimée. Mais qui lui en voulait autant ? Et pourquoi ? Spoiler : ce n’était pas juste à cause de ses dents orange flashy.
Que lui reproche t'on ?
Imaginez-vous à sa place. On vous reproche de bloquer les cours d’eau avec vos constructions, causant soi-disant des inondations meurtrières. En gros, le castor était vu comme un ingénieur un peu trop zélé, et pas franchement apprécié des riverains. Ajoutez à cela qu’on l’accusait de "détruire" les arbres et les plantations en les taillant comme s’il voulait refaire le jardin public. Bref, son CV n’était pas très vendeur.

Une bête de luxe, mais pas pour les bonnes raisons
Le pire ? Ce n’est même pas vivant qu’on le préférait. Une fois mort, le castor était un vrai jackpot. Tout se recyclait chez lui :
- Sa peau : parfaite pour des vêtements chauds et imperméables. À l’époque, porter du castor, c’était comme arborer une marque de luxe.
- Sa viande : oui, on mangeait du castor. Et pas qu’un peu.
- Ses dents : utilisées comme outils ou objets décoratifs. On espère que c’était joli, parce que bonjour l’idée morbide.
- Son castoréum : une sécrétion parfumée qui, croyez le ou non, servait à fabriquer des parfums et des remèdes. Alors, la prochaine fois que vous sentez une fragrance "boisée", pensez à lui.
Un géant parmi les rongeurs
Avec son 1m20 de longueur (queue comprise) et ses 15 à 35 kg, le castor est une sacrée bête. Imaginez un chevreuil qui sait nager et construire des barrages. Pas étonnant qu’il ait attiré autant d’attention, même si ce n’était pas pour les bonnes raisons.
Chasseur de primes
À une époque, tuer un castor, c’était carrément récompensé. Des primes étaient distribuées pour chaque animal abattu, ce qui a vidé nos cours d’eau à une vitesse record. En Île-de-France, comme dans le reste de l’Europe, sa population a fondu comme neige au soleil. En Suisse, le dernier castor a été tué en 1804, un triste record.
De la réalité à la légende
Entre le XVIIIᵉ et le XXᵉ siècle, les castors avaient complètement disparu des rives de la Bièvre et des autres cours d’eau d’Île-de-France. On les pensait réduits à de simples histoires à raconter près du feu. Mais heureusement, leur légende a fini par renaître… grâce à des protections tardives mais efficaces.
Aujourd’hui, ces architectes incompris retrouvent peu à peu leur place dans la nature. Une revanche bien méritée pour un rongeur qui a payé cher son succès.
La peau du castor : un commerce en or
Avec sa fourrure ultra dense (environ 23 000 poils au cm², excusez du peu) et imperméable, le castor avait tout pour plaire… sauf à lui-même. Sa peau était tellement convoitée qu’elle a alimenté un commerce lucratif pendant des siècles. Entre manteaux, chapeaux et cuir de luxe, le pauvre rongeur n’avait aucune chance face à la mode.

La fourrure, le luxe
Pour fabriquer un manteau en peau de castor, il suffisait de coudre plusieurs peaux ensemble après les avoir grattées, traitées à la moelle animale, puis bichonnées. Une fois prêt, le manteau pouvait réchauffer chasseurs, nobles et toute personne assez riche pour s’offrir ce luxe. Et en prime, la fourrure restait impeccable sous la pluie.
Le duvet magique
Le duvet fin, laissé sur la peau, ne restait pas longtemps à flâner : il était transformé en feutre de qualité. Ce feutre était ensuite utilisé pour fabriquer des chapeaux. Jusqu’aux années 1930, les chapeliers raffolaient du feutre de castor, symbole de prestige et de bon goût. Malheureusement (ou heureusement pour les castors), il a fini par être remplacé par la soie, moins chère et plus facile à produire.
Une queue qui vaut aussi son pesant d’or
La queue du castor, souvent négligée dans les récits, n’était pas en reste. Après un traitement et un tannage soigneux, elle donnait un cuir de haute qualité, utilisé pour des accessoires robustes. Le castor, c’était donc un véritable "tout-en-un" pour les artisans.
Quand la France manque de castors… elle va les chercher ailleurs !
Dans les années 1600, la France, grande consommatrice de fourrures, se retrouve face à un problème : plus de castors à chasser ! Heureusement (ou pas pour les castors d’ailleurs), Richelieu, jamais à court d’idées, organise un commerce depuis le Canada et les États-Unis, où ces rongeurs étaient encore nombreux.
La Compagnie de la Baie d'Hudson, créée en 1760 est la plus vieille compagnie canadienne de traite de fourrures. Entre 1853 à 1877 cette Compagnie a vendu trois millions de peaux de castor. Cette société existe toujours de nos jours, mais elle s'est diversifiée.
Les peaux de castor canadien, plus épaisses et encore plus prisées, deviennent la nouvelle norme pour répondre à la demande des fourreurs et chapeliers français. Ce commerce prospère à tel point qu’un véritable réseau d’échange se met en place.
Le castor : monnaie d’échange !
Dans les années 1730, les peaux de castor étaient utilisées comme une véritable monnaie. Imaginez-vous troquer :
- 4 peaux pour un pistolet.
- 12 peaux pour un fusil.
- Ou même contre des vêtements, des bouilloires, ou de l’alcool (parce que, pourquoi pas ?).
C’est dire à quel point la peau de castor valait cher !

La viande de castor
Si vous pensiez que le castor se limitait à ses talents d’architecte et à sa fourrure prisée, détrompez-vous. Ce rongeur aquatique est aussi une source de protéines qui a nourri des générations… et continue de le faire dans certaines parties du monde.
Dans plusieurs pays, ce ne sont pas seulement les steaks de castor qui se retrouvent à table. Le foie, les pattes et même la queue – grasse et savoureuse – sont également consommés. On pourrait dire que chez le castor, rien ne se perd, tout se cuisine.
Le castor en Amérique du Sud : une solution culinaire à un problème écologique
Introduit en 1946 en Argentine et au Chili (peut-être en quête d’une nouvelle carrière loin de l’Europe), le castor s’est tellement plu là-bas qu’il est devenu invasif. Résultat : pour limiter leur surpopulation et leurs dégâts sur les forêts locales, on a commencé à en cuisiner. Des recettes locales, inspirées par cette viande au goût unique, sont apparues, transformant un problème écologique en opportunité culinaire.
L’irrésistible parfum du castor
En médecine
Jusqu’au XVIIIᵉ siècle, le castoréum était l’ingrédient star de nombreux remèdes. Les Romains pensaient qu’il pouvait provoquer des fausses couches, et Paracelse le prescrivait contre l’épilepsie. Si ces pratiques sont dépassées, le castoréum contient effectivement de l’acide salicylique, un composant actif de l’aspirine. Pourquoi ? Grâce à l’amour du castor pour les branches de saule, riches en cette molécule.
En alimentation
Le castoréum a aussi été utilisé comme additif alimentaire, notamment pour rehausser les saveurs vanille, framboise ou fraise. Heureusement, son usage est devenu marginal (parce que, soyons honnêtes, personne n’a envie de penser "glandes annales" en mangeant des bonbons).
En parfumerie
Avec ses notes de cuir et fruitées, le castoréum était prisé par les parfumeurs pour créer des parfums orientaux et masculins. Aujourd’hui, la version synthétique a pris le relais, sauf dans certaines régions du Moyen-Orient où il est encore utilisé sous sa forme naturelle.

Une pratique bannie
Pour extraire le castoréum, il fallait tuer le castor et broyer ses glandes annales. Cette cruauté a heureusement été interdite grâce à des actions comme celles du WWF. Désormais, le castoréum naturel est presque un vestige du passé, et tant mieux pour nos amis à queue plate.
Les animaux, dont le Castor, ont payé un lourd tribut à la Parfumerie : Ce que le parfum doit aux animaux
La protection du castor
Depuis 1987, il existe le " Réseau Castor". Ce réseau, géré par l'OFB (Office français de la Biodiversité) a pour but de suivre l’évolution de l’aire de répartition du Castor d’Europe (Castor fiber). Mais il a aussi pour tache de participer à la gestion des conflits avec les activités humaines, et de surveiller l’arrivée potentielle du Castor canadien (Castor canadensis).
Petite histoire du castor
Petit histoire du Castor (beaver), ou plutôt du "Bièvre" ou "Bièvres" (avec ou sans S l'origine est la même) . Car avant de se nommer Castor, c'est par le nom de Bièvre qu'il était désigné. Ce nom vient du gaulois "bebros" qui signifie Castor.
Son nom scientifique est "Castor fiber". La plupart des espèces qui composait cette famille ont aujourd'hui totalement disparu.
Ce nom est porté par la rivière "la Bièvre". Celle ci prends naissance à Guyancourt, traverse plusieurs départements et villes d’Ile de France sur 35kms, et court jusqu'à Paris.

La ville de Bièvres (dans l'Essonne 91) porte aussi l'ancien nom du Castor. Celui ci figure sur le blason de la ville
En France plusieurs rivières (en Moselle, Isère, Ardennes et Loir et Cher, et plusieurs villes (Aisne, Ardennes) portent aussi ce nom.
Mais si l'on retrouve son nom ici et là en Ile de France, point de Castor en vue ! Et ce depuis de nombreuses années. Ou plutôt depuis plusieurs siècles, puisque le Castor a totalement disparu d'Ile de France dans les années 1800
L'Association de protection de l'environnement "Les amis de la Vallée de la Bièvres" a pour emblème ce rongeur. Cette Association a pour vocation de protéger, mettre en valeur le patrimoine naturel, culturel et architectural de la Haute Vallée de la Bièvre. De Guyancourt à Verrières-le-Buisson, et de ses environs. Dont le Plateau de Saclay, qui est aujourd'hui très impacté par les activités humaines (constructions, avions, autoroutes, métro)
Castor ou ragondin ? Deux espèces à ne pas confondre


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Références : AHPNE / CBH / Gvrt Canadien / ARB / Conférence Paul HUREL (animateur du réseau Castor) / Ecotree / Le castor espèce protégée / Les castors et l'écosystème / Réseau castor
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