Potimarron et Potiron, différences et bienfaits
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Potimarron et Potiron, différences et bienfaits de ces stars de l’automne

Potimarron et potiron, chaque automne, c’est le même casse-tête devant l’étal du maraîcher : faut-il choisir le potiron bien dodu ou le potimarron au format plus compact ?

Derrière leur couleur orange (ou verte, ou jaune !) se cachent deux légumes cousins, mais pas jumeaux. Saveur, texture, cuisson, bienfaits pour la santé : on fait le tri, clairement, et sans se prendre la tête.

Qui est le Potiron

Le potiron, c’est le géant placide du potager d’automne. Originaire d'Amérique du Sud, il est souvent confondu avec la Citrouille. Il fait partie de la même famille, les Cucurbitacées (Curcubitaceae)

Sa silhouette est facilement reconnaissable : ronde, volumineuse, parfois côtelée, avec une peau qui peut tirer vers l’orange vif, le vert, voire le gris selon la variété.

Son pédoncule (la queue qui relie la tige) est son signe particulier : large, arrondi, spongieux, comme s’il avait gonflé au soleil. Sa chair est d’un orange clair à profond, tendre et un peu aqueuse.

  • En cuisine : il se transforme en soupes onctueuses, en purées moelleuses, en gratins, mais aussi en desserts (tarte au potiron, confiture, gâteau épicé).
  • En culture : c’est une courge vigoureuse qui aime l’espace et le soleil.
  • En image : il est souvent confondu avec la Citrouille, celui du carrosse de Cendrillon. Même famille mais pas même goût !

👉Nous devons la découverte du potiron à Christophe Colomb qui le découvrit en 1492. Les portugais ramenèrent ce gros fruit qui fut cultivé dans les jardins du monde entier, d’abord comme plante ornementale puis comme légume.

👑En France, c’est à Versailles qu'il fit fureur ! Le Roi Soleil en raffolait. Il demanda donc à ses jardiniers d'en planter dans son potager (Le potager du Roi à Versailles, qui se visite !).

Depuis, le Potiron s'est bien installé chez nous. Il pousse partout, se cultive et se mange facilement.

potiron orange
Le potiron, de la famille des cucurbitacées

Et le Potimarron

Le potimarron, lui, c’est le cousin plus petit mais plus raffiné. On l’appelle parfois la “courge châtaigne” à cause de son goût caractéristique. Lui aussi appartient à l’espèce Cucurbita maxima, mais il s’agit d’une variété différente.

Il est généralement de taille modeste (1 à 3 kg), de forme plus trapue et dodue. Sa peau est le plus souvent orange vif, mais il existe des variétés jaunes ou vertes. Contrairement au potiron, son pédoncule est dur, cylindrique et liégeux, une vraie “poignée” de bois.

  • En cuisine : il est parfait rôti au four, sauté en dés, en soupe veloutée ou en purée épaisse. On le retrouve aussi dans des préparations plus originales : gnocchis, cakes, gratins, voire desserts gourmands.
  • Son atout majeur : sa peau devient tendre à la cuisson et se mange sans problème. Inutile donc de perdre du temps à l’éplucher : un simple lavage suffit.
  • En conservation : tout comme son cousin, il se garde longtemps dans un endroit sec et frais, parfois plusieurs mois.

Le Potimarron n'est arrivé en France que très tardivement, vers la fin des années 1950. Originaire d'Amérique du Sud, il est d'abord passé par le Japon avant de gagner l'Europe. Il portait autrefois d'autres noms comme " Potiron doux d'Hokkaido" ou "Courge de Chine".

Le potimarron plus petit que le potiron
Le potimarron plus petit que le potiron

Potimarron et Potiron : quels goûts ont ils ?

Le Potiron

Le potiron a un goût doux, presque sucré, mais sa texture est plutôt aqueuse. Ça veut dire qu’il ne tient pas trop bien quand on le coupe en cubes pour le rôtir. Là où il excelle, c’est dans les plats onctueux et moelleux : soupes, purées, tartes, gâteaux… On peut aussi en faire des confitures d’automne surprenantes.

Sa peau, en revanche, est coriace : impossible à manger telle quelle. Il faut donc l’éplucher avant cuisson, ou la ramollir en passant les morceaux au four une quinzaine de minutes avant de l’enlever.

Un détail qui décourage parfois, mais le jeu en vaut la chandelle : en soupe, le potiron donne une douceur réconfortante que le potimarron, plus marqué, ne propose pas.

👉 En résumé : le potiron, c’est la base des soupes familiales, des grands plats mijotés, et des desserts gourmands.

Le Potimarron

Le potimarron, lui, joue dans une autre catégorie. Sa chair est ferme, farineuse, avec ce goût unique de châtaigne qui séduit à la première bouchée. Là où le potiron se dilue, le potimarron se tient. Résultat : il est parfait rôti au four, sauté, en purée consistante, ou même en gratin.

Son atout le plus pratique ? Pas besoin de l’éplucher. Sa peau devient tendre à la cuisson et se mange très bien, ce qui fait gagner un temps précieux. Lavez, coupez, cuisez. C’est tout.

Autre curiosité : il n’existe pas qu’en orange vif. Le potimarron jaune offre une chair encore plus douce, presque sucrée, et le potimarron vert développe une saveur plus noisettée. Ces variétés apportent de la couleur et de la surprise dans vos plats d’automne.

👉 En résumé : le potimarron, c’est le roi des plats rapides, gourmands et pleins de caractère.

Soupe de Potiron
Soupe de Potiron

Potiron ou Potimarron : lequel choisir selon vos plats ?

  • Vous voulez préparer une grande marmite de soupe douce pour nourrir toute la famille ? Le potiron est votre allié : volumineux, facile à mixer, il donne un velouté généreux.
  • Vous rêvez d’un plat gourmand qui se tient bien au four ? Foncez sur le potimarron : sa chair dense et son goût de châtaigne font merveille rôtis avec un filet d’huile d’olive.
  • Vous aimez les desserts sucrés et moelleux (tarte, cake, confiture) ? Le potiron est plus discret et se prête mieux aux associations sucrées.
  • Vous préférez les plats rapides, sans corvée d’épluchage ? Le potimarron gagne haut la main.
  • Envie de tester autre chose ? Le potimarron vert et le potimarron jaune permettent de varier les saveurs et les couleurs sans changer vos habitudes de cuisson.

👉 Moralité : inutile de choisir un camp. Le potiron et le potimarron sont complémentaires : l’un pour la douceur et les soupes, l’autre pour le goût marqué et les plats consistants.

Les variétés de Potimarron : orange, jaune, vert… et les autres !

On pense souvent au potimarron orange, le plus classique, mais il existe en réalité toute une petite famille haute en couleur.

  • Le potimarron jaune : sa peau dorée et sa chair plus douce en font une variété très appréciée pour les palais délicats. Son goût est légèrement plus sucré, ce qui donne des plats encore plus ronds et chaleureux. Rôti au four, il garde sa belle couleur ensoleillée et apporte un éclat lumineux dans l’assiette, parfait pour contrer la grisaille automnale.
  • Le potimarron vert : moins connu, il intrigue avec sa peau vert foncé presque mystérieuse. Son goût est plus prononcé, légèrement noisetté, ce qui le rend idéal pour des plats plus rustiques ou des accompagnements qui ont du caractère. On l’adore rôti, avec une pointe d’ail et d’huile d’olive, ou en purée consistante qui change du classique orange.
  • Et ce n’est pas fini : il existe aussi des variétés japonaises comme le kabocha, très prisé pour sa saveur sucrée et sa chair dense, parfaite pour les tempuras et les soupes nippones. Ces variantes s’installent peu à peu sur nos marchés et permettent de varier les plaisirs.

👉 Bref, le potimarron ne se limite pas à une boule orange : il se décline en plusieurs couleurs, chacune apportant sa touche personnelle dans l’assiette.

gratin de potimarron
gratin de potimarron

Conservation et congélation : zéro gaspillage assuré

Une courge, c’est généreux. Parfois trop : on ne finit pas toujours son potiron ou son potimarron en une seule fois. Pas de panique, ces légumes sont des champions de la conservation.

  • Entier : gardez-le dans un lieu frais, sec et aéré (garage, cave, cellier). Dans de bonnes conditions, un potimarron ou un potiron peut se conserver plusieurs semaines, voire quelques mois. C’est ce qui explique qu’ils étaient autrefois les alliés de l’hiver, quand le potager se faisait maigre.
  • Entamé : une fois coupé, filmez la partie entamée avec un film alimentaire ou un couvercle réutilisable, et placez-la au réfrigérateur. Vous avez alors 3 à 5 jours pour le consommer avant qu’il ne ramollisse.
  • Congélation :
    • En cubes blanchis (plongés 2–3 minutes dans l’eau bouillante puis refroidis) → idéal pour préparer rapidement des soupes ou purées maison.
    • En purée : on cuit, on mixe, et on congèle en portions. Hyper pratique pour sortir un sachet et faire en un clin d’œil un gâteau, un gratin ou des gnocchis.
  • Les graines : on les oublie souvent, et pourtant elles se mangent ! Récupérez-les, lavez-les, séchez-les et passez-les au four 15 minutes avec un peu de sel ou de paprika. Résultat : un apéritif croquant et maison, bien plus sain que les chips industrielles. Et vous pouvez aussi les garder pour les planter au printemps. Une culture hyper facile et sympa !

👉 Le mot d’ordre : rien ne se perd. Le potiron et le potimarron sont non seulement délicieux, mais aussi zéro déchet quand on apprend à tout utiliser.

Potiron vs Potimarron : les différences en un coup d’œil

Caractéristiques Potiron Potimarron
Apparence Gros, rond, parfois côtelé, pédoncule arrondi et spongieux Plus petit, trapu, pédoncule dur et liégeux
Goût Doux, légèrement sucré, un peu aqueux Saveur de châtaigne, chair dense et farineuse
Peau Épaisse, coriace, à éplucher Fine, tendre après cuisson, comestible
Usages en cuisine Soupes, purées, tartes, confitures, desserts Rôti au four, gratins, purées fermes, soupes onctueuses
Variétés Citrouille, musquée (et autres Cucurbita maxima) Orange, potimarron jaune (plus doux), potimarron vert (plus noisetté)
Conservation Entier : plusieurs semaines • Coupé : 3–5 jours au frigo Entier : plusieurs semaines • Coupé : 3–5 jours au frigo
Congélation En cubes blanchis ou en purée En cubes blanchis, en purée, rôtis refroidis
Graines À laver et torréfier au four Idem, croquantes en apéritif

Les bienfaits du Potiron : un géant doux qui soigne tout le monde

Le potiron est souvent vu comme un simple légume de soupe, mais il a bien plus à offrir. Sa chair orangée est un véritable concentré de bêta-carotène, ce pigment qui colore aussi les carottes et qui se transforme en vitamine A dans notre corps. Résultat : il protège la vue (surtout la vision nocturne), entretient la peau et renforce le système immunitaire.

Il est aussi riche en vitamine C, ce qui aide à combattre la fatigue et à stimuler nos défenses naturelles, bien utile quand les virus d’automne reviennent frapper. On y trouve également des vitamines du groupe B, qui participent à la production d’énergie et soutiennent le système nerveux.

Côté minéraux, le potiron n’est pas en reste : son potassium favorise une bonne tension artérielle et un cœur en forme, tandis que son magnésium aide à se détendre. Et avec seulement 25 kcal pour 100 g, il est léger comme une plume, parfait pour préparer de grands plats sans craindre pour la ligne.

En résumé : manger du potiron, c’est se faire plaisir avec une soupe douce et onctueuse, tout en nourrissant ses yeux, son cœur et ses défenses naturelles. Un vrai géant gentil qui veut du bien à toute la famille.

Questions santé autour du Potiron

Le potiron suscite moins de débats que son cousin, mais il a quand même quelques atouts santé qui valent le détour.

  • Le potiron est-il bon pour l’hypertension ?
    Oui, c’est même un excellent choix. Le potiron est riche en potassium, un minéral qui aide à réguler la tension artérielle en compensant les effets du sel. En consommer régulièrement dans des soupes ou purées peut participer à la prévention de l’hypertension.
  • Le potiron est-il bon pour la digestion ?
    Oui, car sa chair est douce et digeste, même si elle est un peu moins riche en fibres que celle du potimarron. Cuit en soupe, il se digère facilement et convient même aux estomacs sensibles.
  • Est-ce que le potiron fait grossir ?
    Absolument pas. Avec seulement 25 kcal/100 g, il est l’un des légumes les plus légers de l’automne. Il est moins rassasiant que le potimarron, mais il reste parfait pour les plats familiaux copieux qui réchauffent sans alourdir.
potimarrons farcis
potimarrons farcis

Les bienfaits du potimarron : le petit costaud plein d’énergie

Le potimarron, plus petit mais plus concentré, a une chair dense qui regorge de nutriments. Lui aussi déborde de bêta-carotène, donc d’antioxydants puissants. Ces composés protègent les cellules du vieillissement, renforcent la peau et boostent l’immunité.

Sa richesse en fibres est encore plus marquée que celle du potiron : cela favorise un transit régulier, une bonne digestion et une vraie sensation de satiété. Si vous cherchez un légume qui “tient bien au ventre” sans être lourd, le potimarron est parfait.

Il apporte aussi du fer, du cuivre et du manganèse, trois minéraux qui soutiennent la production d’énergie et la bonne oxygénation du sang. De quoi donner un petit coup de fouet naturel quand les jours raccourcissent et que la fatigue s’installe.

Autre atout : avec seulement 30 kcal pour 100 g, il reste très léger, mais son goût de châtaigne et sa texture farineuse lui donnent un côté beaucoup plus nourrissant. On en mange moins, mais on est plus rassasié.

En résumé : le potimarron est le concentré vitalité de l’automne. Gourmand, nourrissant, antioxydant et léger à la fois, c’est le légume qui réconcilie ceux qui veulent se faire plaisir et ceux qui veulent manger sain.

Questions santé autour du potimarron

Le potimarron n’est pas seulement délicieux : il intrigue aussi beaucoup les curieux côté santé. Voici quelques réponses aux interrogations les plus courantes.

  • Quand ne pas manger un potimarron ?
    Globalement, le potimarron est très bien toléré. Les seules vraies contre-indications : si vous tombez sur un potimarron au goût amer (signe de cucurbitacines toxiques, à jeter immédiatement), ou si vous avez une digestion fragile (dans ce cas, mieux vaut en consommer en petite quantité et bien cuit).
  • Est-ce que le potimarron fait maigrir ?
    Oui, dans le cadre d’une alimentation équilibrée. Avec à peine 30 kcal/100 g et beaucoup de fibres, il est à la fois très léger et rassasiant. Il peut donc aider à contrôler le poids, surtout en soupe, purée ou rôti. Attention, si vous le cuisinez avec 200 g de fromage fondu, l’effet minceur disparaît comme par magie…
  • Le potimarron est-il anti-inflammatoire ?
    Indirectement, oui. Sa richesse en antioxydants (bêta-carotène, vitamines A, C et E) aide à limiter le stress oxydatif, un mécanisme lié aux inflammations chroniques. On ne parle pas d’un médicament miracle, mais manger régulièrement du potimarron participe à une alimentation protectrice.
  • Le potimarron est-il laxatif ?
    Un peu, mais en douceur. Ses fibres solubles facilitent le transit intestinal sans brutalité. En soupe ou en purée, il est souvent bien toléré et peut aider les intestins paresseux.
  • Est-ce que le potimarron donne des gaz ?
    Chez certaines personnes sensibles, oui. Les fibres fermentescibles du potimarron peuvent provoquer quelques ballonnements. Pour limiter ça, mieux vaut le manger cuit longtemps (soupe, gratin) et en petites portions au départ.
  • Le potimarron est-il bon pour le cholestérol ?
    Oui ! Ses fibres solubles aident à piéger une partie du cholestérol alimentaire, et ses antioxydants protègent les vaisseaux sanguins. En clair, le potimarron est un petit allié de votre cœur et de vos artères.

Les contre-indications du potiron et du potimarron

En général, ces courges sont très bien tolérées et adaptées à tout le monde, mais…

  • Allergies rares : certaines personnes peuvent présenter une allergie croisée aux cucurbitacées (Cucurbita, courgettes, concombres, melons). Cela reste exceptionnel, mais ça existe.
  • Problèmes digestifs : leur richesse en fibres est excellente pour le transit, mais chez les intestins fragiles (syndrome de l’intestin irritable, ballonnements), trop de potiron ou de potimarron peut provoquer des inconforts digestifs (gaz, lourdeurs). Dans ce cas, mieux vaut commencer par de petites quantités et privilégier les versions bien cuites et mixées (comme en soupe).
  • Excès de bêta-carotène : à force de manger énormément de potiron ou de potimarron, la peau peut prendre une teinte légèrement orangée (caroténodermie). Ce n’est pas dangereux, mais un peu surprenant devant le miroir.
  • Attention aux courges amères : si par malchance vous tombez sur une courge (peu importe potiron, potimarron ou citrouille) au goût amer, ne la consommez pas ! L’amertume indique la présence de cucurbitacines, substances toxiques qui peuvent provoquer nausées, vomissements, voire intoxication alimentaire. C’est rare dans les circuits classiques, mais ça peut arriver avec des courges hybrides du jardin.

FAQ Vos questions sur le Potimarron et le Potiron

Comment savoir quelle courge vous avez ?

Observez le pédoncule : anguleux et rigide = citrouille ; arrondi et spongieux = potiron ; cylindrique et liégeux = potimarron. La taille aide aussi : énorme = potiron, petit et trapu = potimarron.

Est-ce que le potimarron est un fruit ?

Botaniquement, oui : le potimarron est le fruit d’une plante de la famille des cucurbitacées. Mais en cuisine, on le considère comme un légume, puisqu’on le mange surtout dans des plats salés.

Le potimarron est-il un féculent ou un légume ?

Le potimarron est bien un légume. Sa chair est riche en fibres et en eau, avec un peu d’amidon, mais pas assez pour être classée comme féculent. On le compare parfois à la pomme de terre, mais il reste une courge légère et peu calorique.

Comment faire la différence entre citrouille et potiron ?

La confusion est fréquente, mais il existe deux indices infaillibles :
- Le pédoncule (la queue) : celui de la citrouille est dur, anguleux et rigide, alors que celui du potiron est arrondi, spongieux et tendre.
- La chair : la citrouille a une chair plus filandreuse et fade, surtout utilisée pour la décoration (Halloween 🎃), tandis que le potiron a une chair douce, sucrée et savoureuse, idéale pour les soupes et purées.
👉 En résumé : citrouille = déco / potiron = cuisine.

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